Bénazépril pour chien et chat : quel est son rôle en cas d’insuffisance rénale ?
Si votre chien ou votre chat souffre d’une insuffisance rénale chronique, votre vétérinaire lui a peut-être prescrit du Bénazépril (autrement connu sous le nom de Fortekor®).
Quel est le rôle de ce médicament ? Comment l'administrer à votre animal ?
Est-il possible de prévenir l’insuffisance rénale chez le chien ou chez le chat ?
Vous trouverez dans cet article toutes les informations dont vous avez besoin.
- Dans quels cas utiliser le Bénazépril pour chien et chat ?
- L’insuffisance rénale chez le chien et chez le chat : les symptômes
- Quels sont les effets secondaires ou contre-indications du Bénazépril ?
- Quelle quantité de Bénazépril administrer à votre chien ou à votre chat ?
- Comment prévenir l’insuffisance rénale chez votre chien ou chez votre chat ?
- Quelle alimentation choisir pour un chien ou un chat atteint d’insuffisance rénale chronique (IRC) ?
Dans quels cas utiliser le Bénazépril pour chien et chat ?
Le Bénazépril est un médicament indiqué pour ralentir l’insuffisance rénale chronique chez le chien ou chez le chat par réduction de la pression artérielle.
Le Bénazépril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Cela veut dire que son action est de diminuer la pression sanguine chez les chiens et les chats. Connu aussi sous le nom de Fortekor®, il est utilisé chez les animaux de compagnie pour traiter notamment l'insuffisance rénale chronique et les maladies rénales glomérulaires avec pertes de protéines.
La réduction de l'hypertension glomérulaire peut ralentir la progression de la maladie rénale par inhibition d'autres lésions rénales.
L’insuffisance rénale chez le chien et chez le chat : les symptômes
Il n’est pas facile pour les propriétaires des chiens et des chats de détecter les symptômes de l’insuffisance rénale chronique de manière précoce. C’est pourquoi on parle souvent d’une maladie silencieuse chez le chien et chez le chat, du moins à ses débuts.
En effet, lorsque les reins commencent à dysfonctionner, l’animal ne présente pas (ou peu) de symptômes, car la partie fonctionnelle du rein compense l’insuffisance de la partie lésée pour évacuer les déchets métaboliques pendant un certain temps12).
Souvent, les premiers symptômes commencent à se manifester lorsque les reins de l’animal sont déjà bien atteints par la maladie (souvent à 70 %)3. En voici les symptômes les plus courants :
- Le chien ou le chat boit beaucoup et urine beaucoup : c’est souvent le premier symptôme observé par les maîtres.
- Sa forme générale se dégrade, et l’animal paraît abattu et dort beaucoup.
Au fil de la progression de la maladie, les reins n’arrivent plus à filtrer suffisamment le sang, et les toxines commencent à s'accumuler dans l’organisme. À ce stade, d’autres symptômes peuvent apparaître, comme :
- Une perte d’appétit
- Une mauvaise haleine (halitose)
- Des vomissements et des diarrhées
- Une perte de poids avec une fonte de masse musculaire
- Une déshydratation
- Une inflammation de la muqueuse buccale (stomatite) avec ulcères buccaux, voire une hypersalivation
Si vous remarquez plusieurs de ces symptômes, sachez que la maladie est déjà bien avancée. Consultez votre vétérinaire sans tarder.
Pour en savoir plus sur les causes et les traitements de l’insuffisance rénale du chat, consultez notre dossier “Insuffisance rénale du chat : donnons-leur UNE CHANCE de guérir”.
Pour en savoir plus sur les causes et les traitements de l’insuffisance rénale du chien, consultez notre dossier “Insuffisance rénale du chien : des origines au traitement de la maladie”.
Quels sont les effets secondaires ou contre-indications du Bénazépril ?
Le RCP du Bénazépril4 précise que le médicament est contre-indiqué :
- En cas d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
- En cas d'hypotension, d'hypovolémie, d'hyponatrémie ou d'insuffisance rénale aiguë.
- En cas d'insuffisance du débit cardiaque due à une sténose aortique ou pulmonaire.
- En cas de gestation ou de lactation de la chienne ou de la chatte.
Comme le Bénazépril est utilisé dans les cas de maladie rénale chronique, il est recommandé de surveiller les concentrations de créatinine plasmatique, d'urée et le taux d'érythrocytes pendant le traitement. L’administration de ce médicament doit donc se faire sous contrôle vétérinaire.
Comme tout médicament, le Bénazépril est susceptible de provoquer des effets secondaires, comme :
- Des vomissements
- Une incoordination ou des signes de fatigue transitoires
- Une augmentation de l’appétit et une prise de poids chez les chats
- Une anorexie
- Une déshydratation
- Une léthargie
- Des diarrhées
Si vous constatez l’un ou plusieurs de ces effets secondaires, consultez votre vétérinaire.
Quelle quantité de Bénazépril administrer à votre chien ou à votre chat ?
Pour le Bénazépril sous forme de comprimés (BENEFORTIN 2,5), voici la posologie recommandée :
- Chez les chiens : 0,25 mg par kg de poids corporel, soit un demi-comprimé pour les chiens de 2,5 à 5kg, et 1 comprimé pour les chiens de 5 à 10kg. Sachez que cette posologie peut être doublée, si l'état clinique le justifie, et sur conseil du vétérinaire.
- Chez les chats : 0,25 mg par kg de poids corporel, soit un demi-comprimé pour les chats de 2,5 à 5kg, et 1 comprimé pour les chats de 5 à 10kg.
Les comprimés de Bénazépril sont aromatisés : les chiens et les chats devraient donc les absorber facilement.
`Le médicament doit être administré par voie orale une fois par jour, avec ou sans nourriture. La durée du traitement est illimitée, selon la prescription du vétérinaire.
Comment prévenir l’insuffisance rénale chez votre chien ou chez votre chat ?
L’insuffisance rénale chronique est un véritable fléau chez les chiens et chez les chats. Le nombre de cas flambe depuis quelques années, et on estime que 90 % des chats âgés de 15 ans en sont déjà atteints5. D’ailleurs, l’IRC apparaît chez les animaux de plus en plus jeunes.
Hélas, on s’interroge rarement sur la prévention de cette maladie qu’on considère comme une fatalité, et sur le lien entre l’alimentation et la flambée des cas d’IRC.
Très souvent, lorsque le diagnostic de l’insuffisance rénale chronique est posé, il est recommandé de réduire le taux de protéines dans l’alimentation du chien ou du chat pour soulager ses reins. Cela passe notamment par des croquettes spéciales “insuffisance rénale”. Mais est-ce vraiment nécessaire ?
Car ces croquettes spécifiques, ou les croquettes médicales contiennent moins de protéines. Hélas, cette théorie n’est pas vraiment fondée scientifiquement, et l’expérience du terrain la contredit.
En réalité, un chien ou un chat atteint d’une IRC n’a pas besoin de moins de protéines, mais de protéines de bonne qualité. Ce que confirme Dr Vétérinaire Jutta Ziegler : « Des études américaines ont clairement montré depuis longtemps qu’un apport réduit en protéines ne permet pas de remédier aux maladies rénales. Bien au contraire : le plus important, qu’il s’agisse de chats en bonne santé ou de chats malades des reins, est de leur donner des protéines de qualité […] »6
C’est plutôt la qualité des protéines qu’il faut regarder et non leur quantité. Cependant, il faut savoir que les protéines animales utilisées pour la fabrication des croquettes coûtent cher aux fabricants de nourriture animale. Ainsi, ceux-ci ne sont pas toujours transparents quant à la provenance et à la qualité de ces protéines. Or, si celles-ci sont de mauvaise qualité ou de provenance douteuse, elles peuvent entraîner de sérieux problèmes de santé.
Selon Dr vétérinaire Jutta Ziegler : « Un véritable cocktail empoisonné pour des chats qui sont par nature de purs carnivores et que l’on rend activement malades ! » Pour Dr Ziegler, une bonne partie de nourriture industrielle a une « teneur bien trop faible en protéines [et sont] fabriquées non pas à partir de viande, mais de sous-produits animaux. » Elle souligne que « d’autre part, on utilise des protéines végétales que l’organisme du chat absorbe très mal ou pas du tout. La teneur en protéines inscrite sur les boîtes et les emballages ne renseigne pas sur leur qualité.“6
D’après le Dr Ziegler, le lien entre la mauvaise alimentation et la flambée de l’insuffisance rénale chronique est net. Les IRC augmentent en même temps que l’utilisation de nourriture industrielle de mauvaise qualité et non adaptée aux besoins originels du chat.
Dès lors, il faudrait examiner de près la qualité des protéines qui composent les croquettes de votre chien ou de votre chat et en particulier :
- Certains types de sous-produits animaux78, à savoir des têtes, des carcasses, des cuirs, des cous, des pattes, des becs, des plumes… qui sont en réalité des déchets de notre industrie agroalimentaire humaine.
- Les viandes avariées recyclées à la Javel9. Sachez que c’est une pratique courante (et légale !) dans les pays d’Amérique du Nord que d’intégrer dans la nourriture animale des viandes avariées, recyclées, puis nettoyées à la Javel. Imaginez les conséquences sur la santé de nos chiens et de nos chats !
- Les viandes dites “fraîches”. Il ne faut pas oublier que les croquettes sont de la nourriture déshydratée, et que les viandes déshydratées perdent ainsi leur teneur en protéines dans l’aliment final. Qui plus est, les “viandes fraîches” dans les croquettes sont parfois, en réalité, un mélange de farines animales (dont l’origine n’est pas toujours connue), de minéraux, de graisses et de beaucoup d’eau.
Quelle alimentation choisir pour un chien ou un chat atteint d'insuffisance rénale chronique (IRC) ?
Après avoir lu ce qui précède, vous vous demandez sans doute quel type d’alimentation choisir si votre animal est atteint d’une insuffisance rénale chronique.
Lorsqu’un chien ou chat souffre d’une IRC, il a besoin avant tout d’une alimentation de qualité, à savoir :
- Une alimentation sans légumes, tubercules, légumineuses ou fruits. Il ne faut pas oublier que les chiens et les chats sont des carnivores par nature, et que ce type d’ingrédient n’est tout simplement pas adapté à leurs besoins. En témoignent leurs intestins : ils sont trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans haustration10. Nos chiens et nos chats ne peuvent donc pas digérer correctement ces ingrédients, qui entraînent chez eux des irritations intestinales chroniques pouvant se traduire par des diarrhées, des vomissements de bile, des pancréatites aiguës, des troubles hépatiques ou encore des dermatites.
- Une nourriture avec des protéines et des graisses de qualité. Vous connaissez désormais l’impact de protéines de mauvaise qualité sur la santé rénale de votre chien ou de votre chat. Assurez-vous donc à ce que la nourriture que vous lui donnez contienne des protéines animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine. Soyez particulièrement vigilant quant à leur provenance : privilégiez des aliments à base de protéines provenant de pays aux législations fermes, comme la France.
- Une alimentation avec 33 % de glucides maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Les glucides sont souvent incriminés à tort : vous avez peut-être lu sur Internet des discours qui font le lien entre les glucides et les problèmes de santé de nos chiens et de nos chats. Or, ce n’est pas tout à fait exact. Ce ne sont pas les glucides en eux-mêmes qu’il faut incriminer. Ce qui compte, c’est leur taux. En effet, c’est seulement au-delà de 33 % qu’ils perdent leur effet neutre sur la santé et peuvent conduire à l’obésité, au diabète, ou encore aux infections urinaires chroniques11. En dessous de 33 % de la composition totale, les glucides présentent un taux de digestibilité de 99 %1213.
- Une nourriture cuite à basse température. Sachez que les aliments cuits à haute température, comme les protéines, libèrent des acrylamides14 (qui sont cancérigènes), ainsi que des Advanced Glycated End products15 qui sont toxiques pour les reins de nos animaux de compagnie. Veillez donc à choisir une alimentation qui contient des aliments cuits à basse température.
- Un aliment testée en laboratoire contre les mycotoxines, les métaux lourds et les OGM. Ces ingrédients sont souvent mentionnés comme nocifs pour la santé des humains. Et ils le sont tout autant pour nos chiens et nos chats ! Pour les métaux lourds par exemple, deux études récentes1617 ont démontré une forte concentration en Arsenic dans 24 % des aliments pour animaux ; concentration dépassant d’ailleurs la limite légale posée par l’Union européenne. Faites-y particulièrement attention et demandez aux fabricants de la transparence : assurez-vous que les croquettes ou pâtées que vous donnez à votre animal ont été testées contre la présence de ces éléments, par un laboratoire indépendant.
CROQ’ la Vie : leur santé par l’alimentation
C’est parce que la santé de nos compagnons à quatre pattes passe avant tout par leurs gamelles, que nous avons voulu trouver la nourriture la plus adaptée aux Besoins Biologiques et Naturels de chiens et de nos chats.
Nous avons cherché pendant des années une nourriture adaptée à leurs besoins originels. Puisque nous n’étions pas satisfaits de la nourriture disponible dans le commerce, nous sommes devenus nos propres artisans à l’élevage des Joyeuses Gambades. Nous avons donc élaboré une croquette qui permet à nos chiens de garder la santé et la pleine forme tout au long de leur vie.
Désormais disponibles pour chien et chat, les croquettes CROQ’ la Vie contiennent tout ce dont nos animaux ont besoin, à savoir :
- Zéro légume, tubercule, légumineuse ou fruit
- 70 % d’ingrédients d’origine animale, provenant uniquement d’abattoirs agréés à la consommation humaine
- 23 % de glucides seulement pour les croquettes pour chien, 21 % pour celles des chats
- Une cuisson basse température
- Des ingrédients français et traçables
- Des tests menés en laboratoires indépendants contre les OGM, mycotoxines et métaux lourds : consultez les résultats ici !
Vous avez des interrogations sur le Bénazépril pour chien ou pour chat, ou l’alimentation de votre compagnon ? N’hésitez plus : contactez-nous via les commentaires ci-dessous, ou par email directement. Nous nous faisons toujours une joie de vous partager notre expérience en matière de santé animale !
retrouver tous les commentaires de cet articleRéférences
- D. J. Chew, « The role of phosphorus in feline chronic renal disease. », ESFM Feline Congress : Scientific Proceedings, Édimbourg, 2008, p. 59–65[↑]
- R. Heine, « Labordiagnostik bei felinen Nierenerkrankungen », Veterinary Focus, vol. 18, 2008, p. 16–22 (ISSN 0965-4593[↑]
- « IRIS Kidney - Education - Early Diagnosis », sur www.iris-kidney.com[↑]
- RCP Bénazépril : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=BENEFORTIN+2%2C5+COMPRIME+POUR+CHIENS+ET+CHATS[↑]
- Christina L Marino, B Duncan X Lascelles, Shelly L Vaden et Margaret E Gruen, « Prevalence and classification of chronic kidney disease in cats randomly selected from four age groups and in cats recruited for degenerative joint disease studies », Journal of Feline Medicine and Surgery, vol. 16, no 6, 11 novembre 2013, p. 465–472 (ISSN 1098-612X et 1532-2750, 10.1177/1098612×13511446, lire en ligne[↑]
- Dr Vétérinaire Jutta Ziegler – Toxic Croquettes – Édition Broché – 22 mai 2014, chapitre 1[↑][↑]
- [RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[↑]
- SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[↑]
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