Pronefra chien et chat : quelle efficacité en cas d’insuffisance rénale de votre animal ?
Lorsque l’insuffisance rénale chronique est diagnostiquée chez un chien ou chez un chat, c’est souvent une nouvelle choquante pour les maîtres. En effet, cette maladie silencieuse touche de plus en plus nos compagnons à quatre pattes.
Votre vétérinaire vous a peut-être prescrit du Pronefra, et vous cherchez à en savoir plus sur ce complément alimentaire. Dans cet article, vous trouverez comment utiliser ce médicament chez le chien ou chez le chat atteint d’une insuffisance rénale. À la fin de cet article, vous découvrirez également le rôle capital que joue l’alimentation dans la santé rénale de votre compagnon.
- Dans quels cas utiliser le Pronefra pour chien et chat ?
- L’insuffisance rénale chez le chien et chez le chat : les symptômes qui doivent vous alerter
- Quels sont les effets secondaires ou contre-indications du Pronefra ?
- Quelle quantité de Pronefra administrer à votre chien ou à votre chat ?
- Comment prévenir l’insuffisance rénale chez votre chien ou chez votre chat ?
- Quelle alimentation adopter pour un chien ou un chat atteint d’insuffisance rénale chronique (IRC) ?
Dans quels cas utiliser le Pronefra pour chien et chat ?
Le Pronefra est un complément alimentaire utilisé pour maintenir l'équilibre de la fonction rénale chez le chien et le chat atteints d'insuffisance rénale chronique (IRC).
Il est composé de 5 ingrédients qui viennent soutenir la fonction rénale défaillante :
- Le carbonate de calcium et le carbonate de magnésium ont pour rôle de diminuer la disponibilité du phosphore alimentaire par chélation dans l'intestin.
- Le chitosan est un chélateur des toxines urémiques dans les intestins.
- L’huile de coprah et l’huile d’olive ont pour fonction d'améliorer encore la digestibilité et l'appétence pour les chiens et les chats.
- Les oligopeptides d'origine marine contribuent au maintien d'une pression artérielle équilibrée.
Le Pronefra se présente sous forme de lotion orale appétente : ainsi, la prise est facilitée chez les chiens et chez les chats.
L’insuffisance rénale chez le chien et chez le chat : les symptômes qui doivent vous alerter
Le diagnostic d’une insuffisance rénale chronique chez le chien et chez le chat n’est pas aisé, au moins au début de la maladie. En effet, très souvent, au début de la maladie, l’animal ne présente pas ou très peu de symptômes. Lorsque les reins fonctionnent moins bien, leur partie fonctionnelle compense l’insuffisance de la partie lésée pour évacuer les déchets métaboliques pendant un certain temps12).
C’est pourquoi les premiers symptômes n’apparaissent souvent que lorsque les reins de l’animal sont déjà bien atteints par la maladie (souvent à 70 %3). Il s’agit des manifestations suivantes :
- Le chien ou le chat boit beaucoup et urine beaucoup : très souvent, c’est le premier symptôme qui apparaît.
- Sa forme générale se dégrade et l’animal paraît abattu et dort beaucoup.
Lorsque la maladie progresse, les reins n’arrivent plus à filtrer suffisamment le sang et les toxines s’accumulent dans l’organisme. D’autres symptômes se manifestent, comme :
- Une perte d’appétit dans les insuffisances rénales avancées.
- Une mauvaise haleine (halitose)
- Des vomissements et des diarrhées
- Une perte de poids avec de la perte de masse musculaire
- Une déshydratation
- Une inflammation de la muqueuse buccale (stomatite) avec ulcères buccaux, voire une hypersalivation
Si vous remarquez plusieurs de ces symptômes, sachez qu’il s’agit d’une urgence vétérinaire. En effet, ils sont signe d’une insuffisance rénale bien installée chez le chien ou chez le chat. Dans ce cas, consultez votre vétérinaire sans tarder.
- Pour en savoir plus sur les causes et les traitements de l’insuffisance rénale du chat, consultez notre dossier “Insuffisance rénale du chat : donnons-leur UNE CHANCE de guérir”.
- Pour en savoir plus sur les causes et les traitements de l’insuffisance rénale du chien, consultez notre dossier “Insuffisance rénale du chien : des origines au traitement de la maladie”.
Quels sont les effets secondaires ou contre-indications du Pronefra ?
Le carbonate de calcium vise à réduire le taux de phosphore chez l’animal atteint d’une insuffisance rénale chronique. Cependant, ce traitement peut conduire à terme à une hyperkaliémie (l’excès de potassium). Il doit donc être correctement dosé et nécessite un suivi régulier par le vétérinaire.
Par ailleurs, des vomissements peuvent apparaître chez les chiens et les chats qui ont déjà l’estomac irrité ou qui ont des ulcères en lien avec les taux d’urémie élevés associés à l’insuffisance rénale.
Cet effet secondaire peut être minoré avec la diminution des doses. En cas d’apparition d’effets secondaires, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.
Quelle quantité de Pronefra administrer à votre chien ou à votre chat ?
Le Pronefra se présente sous forme de liquide, en format 60 mL et 180 mL.
Le dosage recommandé est de 1 mL pour 4 kg de poids corporel, deux fois par jour.
Avant de donner du Pronefra à votre animal, secouez bien le flacon. Administrez le Pronefra à votre chien ou à votre chat à l’aide de la seringue doseuse, de préférence au moment des repas. Vous pouvez mélanger ce complément alimentaire à son alimentation habituelle ou bien l’administrer directement dans sa gueule à l’aide de la seringue doseuse. N’oubliez pas de laisser de l’eau fraîche à disposition de votre compagnon.
La durée du traitement recommandée est de 6 mois. Avant utilisation ou avant prolongation de la durée d'utilisation, il est recommandé de demander l'avis d'un vétérinaire.
Comment prévenir l’insuffisance rénale chez votre chien ou chez votre chat ?
Depuis quelques années, on constate une flambée d’insuffisance chronique chez les chiens et chez les chats. Ainsi, 90 % des chats âgés de 15 ans en sont déjà atteints4. Et ce n’est pas tout : nos chiens et nos chats souffrent de l’IRC de plus en plus jeunes.
Est-ce que c’est une fatalité ? Pourquoi autant de cas de maladies rénales chez nos compagnons à quatre pattes ?
Hélas, peu s’interrogent vraiment sur la prévention de cette maladie, et sur le lien entre l’alimentation et la flambée des cas d’IRC.
Lorsqu’un chien ou un chat est diagnostiqué avec une insuffisance rénale chronique, il est souvent recommandé de réduire le taux de protéines dans son alimentation pour “soulager ses reins”. Fréquemment, il est aussi recommandé de se tourner vers des croquettes spéciales “insuffisance rénale”. Est-ce une bonne idée ?
En effet, ces croquettes ont pour spécificité de contenir moins de protéines. Cependant, cette théorie n’est pas vraiment fondée scientifiquement et l’expérience du terrain la contredit.
Lorsqu’un chien ou un chat est atteint d’une IRC, il n’a pas besoin de moins de protéines, mais de protéines de bonne qualité. En témoigne Dr Vétérinaire Jutta Ziegler : « Des études américaines ont clairement montré depuis longtemps qu’un apport réduit en protéines ne permet pas de remédier aux maladies rénales. Bien au contraire : le plus important, qu’il s’agisse de chats en bonne santé ou de chats malades des reins, est de leur donner des protéines de qualité […] »5
Et c’est bien là le problème. Les protéines qui composent les croquettes pour chien et pour chat sont coûteuses. Ainsi, les fabricants de PetFood ne sont pas toujours transparents quant à leur provenance et leur qualité. Cela n’est pas sans conséquences sur la santé de nos animaux, car les protéines de mauvaise qualité et ou de provenance douteuse conduisent à de nombreux troubles de santé.
D’après Dr vétérinaire Jutta Ziegler : « Un véritable cocktail empoisonné pour des chats qui sont par nature de purs carnivores et que l’on rend activement malades ! » Pour Dr Ziegler, une bonne partie de nourriture industrielle a une « teneur bien trop faible en protéines [et sont] fabriquées non pas à partir de viande, mais de sous-produits animaux. » Elle souligne que « d’autre part, on utilise des protéines végétales que l’organisme du chat absorbe très mal ou pas du tout. La teneur en protéines inscrite sur les boîtes et les emballages ne renseigne pas sur leur qualité.“5
Selon le Dr Ziegler, le lien entre la mauvaise alimentation et la flambée de l’insuffisance rénale chronique est clair. Les IRC augmentent en même temps que l’utilisation de nourriture industrielle de mauvaise qualité et non adaptée aux besoins naturels du chat.
Plutôt qu’incriminer le taux de protéines dans les croquettes, il faudrait se focaliser sur leur quantité et en particulier sur la présence dans leurs gamelles…
De certains types de sous-produits animaux. On les retrouve souvent dans les croquettes. Ces sous-produits67, comme les têtes, les carcasses, les cuirs, les cous, les pattes, les becs, les plumes… sont en réalité des déchets de notre industrie agroalimentaire humaine.
De viandes avariées recyclées à la Javel8. C’est une pratique courante (et totalement légale !) dans les pays d’Amérique du Nord que d'intégrer dans la nourriture animale des viandes avariées et recyclées, puis nettoyées à la Javel. Cela n’est pas bien sûr sans conséquences sur la santé de nos chiens et de nos chats.
De viandes dites “fraîches”. Ce qui est couramment appelé “viande fraîche” dans les croquettes est en réalité bien souvent un mélange de farines animales (dont l’origine n’est pas toujours connue), de minéraux, de graisses et de beaucoup d’eau.
Quelle alimentation adopter pour un chien ou un chat atteint d’insuffisance rénale chronique (IRC) ?
Alors, quelle est la bonne nourriture à adopter lorsqu’un chien ou un chat est atteint d’une insuffisance rénale chronique ?
Force est de constater que de nombreux soucis de santé chez nos compagnons ont pour l’origine une alimentation inadaptée aux Besoins Biologiques et Naturels de nos carnivores domestiques, ou tout simplement une nourriture de mauvaise qualité.
Lorsqu’un animal souffre d’une IRC, il a besoin d’une alimentation de qualité, à savoir :
- Celle sans légumes, tubercules, légumineuses ou fruits. Ces ingrédients sont tout simplement incompatibles avec la nature carnivore de nos chiens et de nos chats. Il suffit d’observer leurs intestins : ils sont trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans haustration9. Ils ne peuvent donc pas digérer correctement ces ingrédients qui entraînent des irritations intestinales chroniques pouvant se traduire par des diarrhées, des vomissements de bile, des pancréatites aiguës, des troubles hépatiques ou encore des dermatites.
- Une alimentation avec des protéines et des graisses de qualité. Comme vous l’avez lu plus haut, vous connaissez désormais l’impact de protéines de mauvaise qualité sur la santé rénale de votre animal. Veillez donc à ce que la nourriture que vous donnez à votre chien ou à votre chat contienne des protéines animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine. Il en va de même pour leur provenance : privilégiez des aliments à base de protéines provenant de pays aux législations fermes, comme la France.
- Une croquette avec 33 % de glucides maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Les glucides sont souvent incriminés et sont tenus pour responsables de nombreux soucis de santé de nos chiens et de nos chats. Or, ces propos sont à nuancer : ce ne sont pas les glucides en tant que tels qui posent problème, mais leur taux. En effet, c’est seulement au-delà de 33 % qu’ils perdent leur effet neutre sur la santé et peuvent conduire à l’obésité, au diabète, ou encore aux infections urinaires chroniques10. En dessous de 33 % de la composition totale, les glucides présentent un taux de digestibilité de 99 %1112.
- Une alimentation cuite à basse température. Savez-vous que les aliments cuits à haute température, comme les protéines, libèrent des acrylamides13 (qui sont cancérigènes), ainsi que des Advanced Glycated End products14 qui sont toxiques pour les reins de nos compagnons à quatre pattes ? Pour cette raison, choisissez une alimentation qui contient des aliments cuits à basse température.
- Une croquette testée en laboratoire contre les mycotoxines, les métaux lourds et les OGM. Vous en avez sans doute entendu parler concernant l’alimentation humaine. Ces éléments sont nocifs pour la santé des hommes, mais il en est tout autant pour leur présence dans l'alimentation animale ! Concernant les métaux lourds, deux études récentes1516 ont démontré une forte concentration en Arsenic dans 24 % des aliments pour animaux, dépassant la limite légale posée par l’Union Européenne. Soyez vigilant et demandez aux fabricants de la transparence : assurez-vous que les croquettes que vous donnez à votre animal ont été testées contre la présence de ces éléments, par un laboratoire indépendant.
CROQ’ la Vie : la santé passe par l’alimentation
C’est parce que la santé de nos chiens et de nos chats passe avant tout par leurs gamelles, que nous avons voulu trouver la nourriture la plus adaptée aux Besoins Biologiques et Naturels de nos compagnons à quatre pattes.
Et c’est parce que nous n’en avons pas trouvé dans le commerce que nous sommes devenus nos propres artisans à l’élevage des Joyeuses Gambades. Il y a 15 ans, nous avons élaboré une croquette qui permet à nos chiens de garder une pleine santé tout au long de leur vie.
Désormais disponibles pour chien et chat, les croquettes CROQ’ la Vie contiennent tout ce dont nos carnivores domestiques ont besoin, à savoir :
- Zéro légume, tubercule, légumineuse ou fruit
- 70 % d’ingrédients d’origine animale, provenant uniquement d’abattoirs agréés à la consommation humaine
- 23 % de glucides seulement pour les croquettes pour chien, 21 % pour celles des chats
- Une cuisson basse température
- Des ingrédients français et traçables
- Des tests menés en laboratoires indépendants contre les OGM, mycotoxines et métaux lourds : consultez les résultats ici !
Vous avez des interrogations sur le Pronefra pour chien ou pour chat, ou l’alimentation de votre compagnon ? N’hésitez plus : contactez-nous via les commentaires ci-dessous, ou par email directement. Nous nous faisons toujours une joie de vous partager notre expérience en matière de santé animale !
retrouver tous les commentaires de cet articleRéférences
- D. J. Chew, « The role of phosphorus in feline chronic renal disease. », ESFM Feline Congress : Scientific Proceedings, Édimbourg, 2008, p. 59–65[↑]
- R. Heine, « Labordiagnostik bei felinen Nierenerkrankungen », Veterinary Focus, vol. 18, 2008, p. 16–22 (ISSN 0965-4593[↑]
- « IRIS Kidney - Education - Early Diagnosis », sur www.iris-kidney.com[↑]
- Christina L Marino, B Duncan X Lascelles, Shelly L Vaden et Margaret E Gruen, « Prevalence and classification of chronic kidney disease in cats randomly selected from four age groups and in cats recruited for degenerative joint disease studies », Journal of Feline Medicine and Surgery, vol. 16, no 6, 11 novembre 2013, p. 465–472 (ISSN 1098-612X et 1532-2750, 10.1177/1098612×13511446, lire en ligne[↑]
- Dr Vétérinaire Jutta Ziegler – Toxic Croquettes – Édition Broché – 22 mai 2014, chapitre 1[↑][↑]
- [RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[↑]
- SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[↑]
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