Vermifuges pour chat : quels effets secondaires surveiller ?

Les effets secondaires des vermifuges pour chat qu'il faut connaître Les effets secondaires des vermifuges pour chat qu'il faut connaître

Vous avez décidé de vermifuger votre chat, mais une question continue à vous tarauder : quels sont les effets secondaires des vermifuges pour chat ?

Cette question a en effet son importance, puisqu’aucun traitement (même naturel) n’est fondamentalement anodin. Il est toujours important de connaître ce que peuvent entraîner les traitements que vous donnez à votre matou !

Découvrez donc ici les effets secondaires des vermifuges, médicamenteux ou naturels, ainsi que des astuces pour limiter les besoins en vermifugation de votre compagnon.

Les effets secondaires typiques des vermifuges médicamenteux pour chat à connaître

Si les vermifuges médicamenteux sont très efficaces pour se débarrasser des vers intestinaux, larves et œufs chez nos chats, ils ne restent pas sans effets secondaires potentiels, qu’ils soient sous forme de pipette, de comprimé ou de spray.

Chacun des vermifuges disponibles en pharmacie, sur ordonnance ou en libre-service, a ses spécificités en la matière. Cependant, on retrouve chez la plupart d’entre eux…

  • Des effets indésirables gastro-intestinaux : selles molles et diarrhées, vomissements, nausées, salivation excessive, perte d’appétit (aussi appelée anorexie)…
  • Des troubles d’ordre neurologique, pour la plupart rares, et chez certains antiparasitaires (comme le Milbemax ou le Drontal) : ataraxie, léthargie, tremblements musculaires

Il est indiqué sur la notice de tout antiparasitaire de la sorte que ces effets secondaires des vermifuges sont généralement transitoires : ils disparaissent rapidement après la fin du traitement.

Attention ! Quel que soit le vermifuge que vous voulez administrer à votre chat, veillez à toujours bien consulter la notice avant de le lui donner. Celle-ci vous permet non seulement de regarder les effets secondaires, mais également les contre-indications et la posologie à donner à votre compagnon. Autant d’informations cruciales pour bien le traiter contre les parasites internes qui le dérangent.

Les effets secondaires méconnus des vermifuges pour chat naturels

En lisant les effets secondaires des vermifuges pour chat sous forme médicamenteuse, peut-être êtes-vous tenté d’opter pour un vermifuge pour chat naturel. Mais sachez-le : malheureusement, “naturel” ne signifie pas “sans conséquence sur la santé de nos chats” !

En effet, certains vermifuges naturels, présentés comme de véritables remèdes de grand-mère contre les parasites intestinaux du chat, peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé de nos animaux de compagnie.

C’est notamment le cas de…

  • L’ail. Celui-ci provoque une diminution des globules rouges du chat, et supprime ainsi son apport en oxygène dans le sang. Il n’y a donc rien d’étonnant que le Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire classe l’ail comme toxique depuis des années déjà1.
  • La courgette. Pour comprendre pourquoi cet ingrédient a des effets secondaires quand il est utilisé en vermifuge pour chat (ou tout simplement dans sa gamelle), il s’agit d’être certain que votre matou est bien un carnivore. Ses intestins en attestent : ils sont trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans ostracion2, et lui rendent donc la digestion des légumes pénible. Pire encore : l’ingestion de légumes provoque sur son système intestinal des irritations chroniques, débouchant régulièrement sur des selles molles et diarrhées, des vomissements de bile, des troubles hépatiques, des pancréatites aiguës, ou encore des dermatites. La courgette, plus spécifiquement, provoque quasi systématiquement chez nos chats des gastrites, accompagnées de vomissements bilieux.

Ces vermifuges naturels sont donc à éviter, tant leurs effets secondaires peuvent avoir un impact terrible sur les chats comme les chatons !

Vous recherchez un vermifuge naturel pour chat sans effet indésirable ?

La Terre de Diatomée, totalement naturelle elle aussi, est un vermifuge sans contre-indications et sans effets secondaires notables pour les chats. Elle agit aussi bien contre les parasites intestinaux du chat que contre les puces qui peuvent se loger dans son pelage.

Cependant, la Terre de Diatomée n’est recommandée que comme traitement vermifuge préventif, ou bien en traitement curatif non urgent. Votre chat est infesté de vers ? Il vous faudra sans doute passer par un traitement médicamenteux pour l’en libérer.

Quoiqu’il en soit, si vous constatez des effets indésirables durables chez votre animal de compagnie, demandez directement conseil à votre vétérinaire sur la marche à suivre. Tout traitement médicamenteux demande une surveillance accrue de votre part, aussi anodin semble-t-il au premier abord.

Les clés pour limiter l’apparition des vers chez le chat

C’est un fait : un chat nourri avec une alimentation de qualité, adaptée à ses Besoins Biologiques et Naturels aura un système immunitaire plus robuste qu’un chat nourri avec une nourriture inadaptée ou de piètre qualité.

Ainsi, lorsque vous nourrissez votre compagnon avec une alimentation inadaptée à ses besoins originels, vous mettez sa santé intestinale (et même globale !) en jeu, en affaiblissant son système immunitaire.
A contrario, un chat nourri avec une alimentation de qualité peut être vermifugé seulement 2 fois par an, contre 4 fois pour un chat consommant une nourriture inadaptée.

A ce stade de votre lecture, en bon maître aimant votre matou, vous souhaitez bel et bien améliorer son hygiène intestinale, et limiter les vermifugations annuelles. Mais peut-être ne savez-vous pas vers quel type d’alimentation vous tourner ? Il faut dire que l’offre de PetFood sur le marché est pléthorique… et malheureusement, pas toujours adaptée aux besoins originels de nos compagnons !

Pour vous guider, voici les 5 critères de qualité alimentaire que toute nourriture pour chat devrait suivre pour souscrire à ses Besoins Biologiques et Naturels.
Cette nourriture doit être…

  1. Sans aucun légume, tubercule, légumineuse ou fruit. Votre chat étant un carnivore par nature, son système digestif n’est pas conçu pour consommer ce type d’ingrédients. La preuve : lorsqu’il en ingère, même en petite quantité, il connaît des irritations intestinales chroniques, qui peuvent déboucher sur des selles molles et diarrhées chroniques, des vomissements de bile, des pancréatites aiguës, des dermatites, ou encore des troubles hépatiques. D’ailleurs, on ne s’étonne que peu du fait que la pomme de terre3, le raisin4, l’ail et l’oignon5 soient enregistrés comme “toxiques” au Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire. Par mesure de précaution, supprimez de sa gamelle tout ingrédient contenant ne serait-ce qu’une trace de pommes de terre, de patates douces, de lentilles, de pois, de pois chiches, de petits pois, de tomates, de courgettes, ou d’autres ingrédients similaires.
  2. Gorgée de protéines et graisses animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine, et provenant de pays aux législations fermes. Si la quantité de protéines animales est cruciale pour votre compagnon carnivore, leur qualité ne doit pas être négligée ! En effet, des protéines animales de qualité discutable vont provoquer les mêmes irritations digestives chroniques que les légumes. Et les protéines de mauvaise qualité sont malheureusement très présentes dans la PetFood actuelle ! Évitez notamment les sous-produits animaux67 : ce sont les déchets de notre industrie agroalimentaire humaine, mêlant des bas morceaux irritants tels que têtes, carcasses, cuirs, cous, pattes, becs, plumes et autres. Faites également attention à l’origine de ces protéines : tous les pays n’ont pas la chance, comme c’est le cas en France, d’avoir des lois fermes concernant la nourriture animale. Par exemple, les pays d’Amérique du Nord autorisent l’utilisation dans cette nourriture de viandes avariées recyclées à la Javel8 ; ou même de viandes dites “fraîches”, qui sont en fait reconstituées à partir de farines animales (à l’origine souvent inconnue), de graisses, de minéraux, et surtout d’eau. La vigilance est donc de rigueur sur ce point aussi !
  3. Au taux de glucides de 33 % maximum (soit ⅓ de la composition de l’aliment). Le rôle des glucides sur la santé animale est assez bien connu… mais malheureusement, trop souvent expliqué de manière erratique. En effet, les glucides issus des céréales (riz, maïs…) sont parfaitement digestibles par chats comme chiens, à hauteur de 99 % selon les études scientifiques à date910. C’est lorsque le taux de glucides dépasse 33 % de la composition de l’aliment qu’ils peuvent mener à des soucis d’obésité, de diabète, ou encore d’infections urinaires chroniques11. En somme : point trop n’en faut dans la gamelle de votre chat.
  4. Cuite à basse température. Vous ne le saviez peut-être pas : lorsque certains ingrédients sont cuits à haute température, ils libèrent dans la pâtée ou la croquette pour chat deux types d’éléments nocifs. D’une part, des acrylamides12, cancérigènes notoires ; d’autre part, des Advanced Glycated End products13 (ou AGE), toxiques pour les reins du chat. Prenez soin de lui sélectionner une nourriture cuite à basse température, qui respecte l’intégrité nutritionnelle des bons aliments de base.
  5. Testée contre les mycotoxines, OGM et métaux lourds. Dernier critère, et non des moindres : le choix d’une alimentation testée en laboratoire. Tous ces éléments sont en effet trop souvent présents dans la nourriture animale en grande quantité, et peuvent affecter la santé de nos chats et chiens. Par exemple, côté métaux lourds, deux études14 ont trouvé que 24 % des aliments analysés contenaient des concentrations en Arsenic dépassant la limite légale édictée par la directive 2002/32 /CE. Pour éviter des soucis de santé à votre compagnon, faites donc confiance à des fabricants pouvant vous prouver, en toute transparence, que leurs aliments contiennent peu ou pas de métaux lourds, d’OGM ou de mycotoxines.

En nourrissant votre matou avec une telle alimentation, vous vous assurez de devoir le vermifuger moins souvent… et donc d’éviter les effets secondaires des vermifuges !

À la recherche d’un aliment adapté à ses Besoins Biologiques et Naturels ?

C’est dans le plus grand respect des besoins originels des chats que nous avons créé les croquettes CROQ’ la Vie. Notre leitmotiv : distribuer des aliments complets, qui prennent soin de la santé des animaux tout au long de leur vie, en toute naturalité.

C’est pourquoi vous ne trouverez dans les croquettes pour chat CROQ’ la Vie que ce dont votre compagnon a réellement besoin, à savoir…

  • Aucun légume, tubercule, légumineuse ou fruit
  • 70 % d’ingrédients d’origine animale, provenant uniquement d’abattoirs agréés à la consommation humaine
  • 21 % de glucides seulement
  • Une cuisson à basse température
  • Des tests menés en laboratoire, dont les résultats sont disponibles pour tous ici

De quoi accompagner votre chat vers la Santé par l’Alimentation©, et réduire ses vermifugations au strict minimum !

Des questions sur les vermifuges pour chat, ou sur l’alimentation de votre compagnon ? N’hésitez pas à nous contacter dans les commentaires ci-dessous, ou par email directement. C’est toujours un réel plaisir de partager avec vous nos connaissances, issues d’années passées aux côtés des animaux !

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Références

  1. Plantes Toxiques pour les chat (oignon et ail) selon le centre Anti-poison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire (France) : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[]
  2. Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[]
  3. Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[]
  4. Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[]
  5. L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[]
  6. SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[]
  7. RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[]
  8. Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/[]
  9. Carciofi, A. C., Takakura, F. S., De‐Oliveira, L. D., Teshima, E., Jeremias, J. T., Brunetto, M. A., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on dog diet digestibility and post‐prandial glucose and insulin response. Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, 92(3), 326-336. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18477314[]
  10. De-Oliveira, L. D., Carciofi, A. C., Oliveira, M. C. C., Vasconcellos, R. S., Bazolli, R. S., Pereira, G. T., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on diet digestibility and postprandial glucose and insulin responses in cats. Journal of Animal Science, 86(9), 2237-2246. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18469063[]
  11. Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[]
  12. FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[]
  13. Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[]
  14. Squadrone S , Brizio P , Simone G , Benedetto A , Monaco G , Abete MC – “Presence of arsenic in pet food : a real hazard ?” (Présence d’arsenic dans les aliments pour animaux de compagnie : un danger réel ?) – Vet Ital. 29 décembre 2017; 53 (4) : 303-307. doi : 10.12834 / VetIt.530.2538.2. : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29307124 (Version entière au format PDF : http://www.izs.it/vet_italiana/2017/53_4/VetIt_530_2538_2.pdf[]

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